La mystérieuse mort de Staline
Joseph Staline, dirigeant de l’URSS de 1929 à 1953, meurt le 5 mars de la dernière année de son règne dans sa résidence de Kountsevo, près d’une forêt à 10 kilomètres du Kremlin.
Staline avait déjà de nombreux problèmes de santés, il est alors frappé par une attaque cérébrale quelques heures après avoir partagé un repas avec Khrouchtchev, son futur successeur, Malenkov, le dirigeant du parti communiste, et Beria, ancien chef du NKVD et futur ministre de l’intérieur après la Mort de Staline, il est ici un élément principal de la mort de Staline.
Qui est Beria?
Beria est un homme politique Soviétique, il est également le bras droit de Staline. Il a un rôle crucial dans l’organisation industrielle du Goulag et est à la tête du NKVD, qui est la police politique de l’URSS, de 1938 à 1945, il est présenté par Staline comme “le chef de notre Gestapo”.
Portrait de Lavrenti Beria
Malgré leur proximité, Staline est un homme très paranoïaque et se sent constamment en danger, il prévoit donc de faire exécuter Beria en 1953 car il pense que ce dernier menace son pouvoir, Beria sera alors sauvé, car la mort du dictateur l’empêchera de mettre en place son plan.
Quelle est son implication dans la mort de Staline?
Avant d’être victime d’une attaque cérébrale, Staline a partagé un dîner avec différents cadres de l’Union Soviétique, dont Beria.
Lorsque Staline fut victime de cette attaque, il était toujours vivant et avait donc besoin d’une intervention médicale, mais Staline était très méfiant face aux médecins, et par conséquent aucun médecin ne pouvait l’approcher sans que Beria donne son accord.
Ce dernier a, dans les dernières heures de la vie de Staline, refusé à de nombreuses reprises qu’un médecin intervienne pour le secourir, Beria était au courant que Staline préparait une purge à son encontre, il avait donc tout intérêt à ce qu’il meurt.
De plus, dans ses mémoires publiées en 1993, Molotov, ancien premier ministre de l’URSS, déclare que lors des funérailles de Staline, Beria se serait vanté d’avoir empoisonné Staline lors du repas précédant son attaque cérébrale, il (Beria) aurait déclaré “C’est moi qui ai liquidé le Tyran”.
L’hypothèse de l’empoisonnement aurait été prouvé dans l’autopsie de Staline , cette dernière mentionnait des traces d’hémorragies intestinales, mais l’autopsie a mystérieusement disparu sans laisser de trace, et Beria fit par la suite déporté tous ceux ayant participé à cette autopsie.